Melancholia
Mon cœur percé de mille roses rouges
Saigne et peu à peu se décombre
Là-dehors plus rien ne bouge
Je me tapis seule dans l'ombre
Portée par les jambes d'une autre
Qui naïve à vivre aspire
Je rêve que je me vautre
Dans un doux néant où je pourrai mourir
Le cœur est la poubelle de l'âme
Elle s'y décharge de ses états
Mon cerveau en proie aux flammes
Me crie de cesser tous ces combats
Tout est chaos dans ma tête qui brûle
Toutes mes pensées sont mortifères
La vie n'est qu'un tourbillon ridicule
Le bonheur est fragile et éphémère
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